Le dossier du mois
Les pathologies ORL
01/05/2016
- Qu'est-ce qu'une pathologie ORL (oreille, nez, gorge) ?
- Pourquoi est-il important de respirer par le nez ?
- Pourquoi le nez est-il aussi l'organe du goût ?
- Pourquoi l’oreille est-elle à la fois l’organe de l’audition et de l’équilibre ?
- Quelles sont les causes de la perte d’audition ?
- Qu’est-ce qu’un acouphène ?
- Qu’est-ce qu’une dysphonie ?
- Qu’est-ce qu’un TROD ?
- Mon pharmacien peut-il pratiquer les tests rapides de détection des angines à risque ?
- Qu’est-ce qui différencie une pharyngite d’une angine ?
- Pourquoi faut-il consulter en cas d’angine ?
- Qu’est-ce qu’une épistaxis ?
- Pourquoi faut-il être attentif au problème de déglutition chez une personne de plus de 65 ans ?
- Pourquoi lors d’une sinusite ressentons-nous une impression de pesanteur ?
- Qu’est-ce qu’une sinusite chronique ?
- Qu’est-ce qu’une polypose nasale ?
- Pourquoi ronfle-t-on ?
- Pourquoi tousse-t-on ?
- Pourquoi est-il utile de cracher ?
Qu'est-ce qu'une pathologie ORL (oreille, nez, gorge) ?
Toute pathologie qui concerne : le nez, la gorge, l’oreille, mais aussi les cavités de la face du crâne : les sinus.
Les pathologies ORL infectieuses ou allergiques les plus fréquentes sont :
- les rhinites pour le nez,
- les pharyngites, rhino-pharyngites (nez et gorge),
- les angines pour la gorge,
- les otites pour l’oreille,
- les sinusites pour les sinus.
Tous ces organes et structures font partie de la sphère ORL et sont tapissés d’une muqueuse. Ce tissu, capable de sécréter du mucus, a pour buts de capturer et de permettre l’évacuation d’éléments étrangers comme des poussières ou les allergènes par exemple.
Au contact d’un élément extérieur comme un allergène ou un virus, les muqueuses peuvent « s’enflammer » (devenir rouge, chaude et favoriser la création d’un œdème), ce qui provoque l’une des pathologies évoquées ci-dessus.
En dehors des pathologies infectieuses ou allergiques, la fonction des organes ORL peut être endommagée ou dysfonctionner.
L’audition peut être ainsi perturbée (acouphène, perte d’audition…) ou la parole difficile (enrouement, dysphonie).
La survenue de vertige, de paralysie faciale ou de l’altération du langage sont aussi des pathologies ORL.
Pourquoi est-il important de respirer par le nez ?
La respiration par le nez a plusieurs avantages. Les turbulences, les poils et le mucus du nez filtrent et emprisonnent les particules de l’air ambiant. L’air inspiré est réchauffé et humidifié au contact de la muqueuse nasale. L’inspiration par le nez est aussi plus profonde, ce qui facilite l’arrivée de l’oxygène aux poumons
Pourquoi le nez est-il aussi l'organe du goût ?
Le goût est l’assemblage de plusieurs sensations liées aux odeurs, aux contacts, à la texture… des aliments.
Pour bien comprendre l’importance de l’odorat dans le goût des aliments, il faut envisager qu’il existe des substances volatiles et d’autres non dans tout ce que nous mangeons ou buvons.
Pour les substances non volatiles, la sensation de goût se crée par contact avec les récepteurs de la langue et les aliments dilués dans la salive. Les récepteurs de la langue reconnaissent seulement 4 à 5 goûts (salé, sucré, acide, amer).
Les substances volatiles bénéficient d’un nombre de récepteurs beaucoup plus riche et varié que ceux de la langue, ce qui permet de reconnaître les aliments entre eux.
L’homme peut sentir entre 4 000 et 10 000 odeurs différentes. Un nez bouché est en relation directe avec une perte plus ou moins importante du goût, car il empêche les substances de se fixer aux récepteurs.
Pourquoi l’oreille est-elle à la fois l’organe de l’audition et de l’équilibre ?
L’oreille est l’organe de l’audition. Elle capte efficacement les sons par le pavillon de l’oreille, puis les transmet par le conduit auditif par l’intermédiaire des vibrations du son, à une membrane (le tympan), ensuite une chaîne d’osselets les amplifie mécaniquement vers un milieu liquide où baignent des extensions de cellules nerveuses qui transforment les vibrations en impulsions électriques.
Toutes les ramifications nerveuses se rassemblent pour former le nerf auditif par lequel le message auditif est transféré vers le cerveau. C’est ainsi que naît la sensation auditive.
L’oreille est schématiquement découpée en trois parties :
- l’oreille externe (pavillon et conduit auditif jusqu’en avant du tympan) ;
- l’oreille moyenne (la chaîne d’osselets en arrière du tympan) ;
- l’oreille interne (partie la plus profonde, siège des structures nerveuses de l’audition : la cochlée). Dans celle-ci se trouve le labyrinthe dont l’objet est de déterminer la position du corps dans l’espace et d’envoyer vers le cervelet les informations nécessaires à l’équilibre.
Quelles sont les causes de la perte d’audition ?
La perte peut intervenir lorsqu’une ou plusieurs parties de l’oreille sont endommagées.
Il peut s’agir d’un dysfonctionnement de la transmission des vibrations (perforation du tympan par exemple ou altération du fonctionnement des osselets), une perte de la capacité de transformation des vibrations en influx nerveux, ou encore la détérioration du nerf auditif.
Il est donc important de consulter lorsque vous ressentez une perte d’audition.
Qu’est-ce qu’un acouphène ?
L’acouphène affecte environ 10 % de la population générale.
Il peut être audible par l’entourage et/ou enregistrable (acouphène objectif) ou plus souvent perçu par le seul patient (acouphène subjectif).
Il s’agit d’un trouble de la perception auditive (sifflement par exemple) qui peut devenir particulièrement gênant voire invalidant (trouble du sommeil…) pour la personne qui en souffre.
Il ne doit pas être confondu avec des hallucinations auditives, comme entendre des voix, qui relèvent alors d’une pathologie psychiatrique.
Qu’est-ce qu’une dysphonie ?
Une dysphonie est un trouble plus ou moins grave qui limite voire interdit la parole et touche les organes de la phonation (cordes vocales par exemple). Tous les troubles qui transforment la qualité des sons émis peuvent être aussi définis comme une dysphonie.
L’enrouement ou l’extinction de voix (aphonie) par exemple peuvent apparaître lors d’une simple pathologie hivernale (rhume par exemple) mais peuvent aussi s’installer.
Un changement ou une dégradation de la voix nécessitent, s’ils se prolongent ou s’aggravent, d’être pris en charge médicalement car ils peuvent être le symptôme émergent d’une pathologie potentiellement grave.
La dysphonie ne doit pas être confondue avec les troubles cognitifs en relation avec une atteinte du cerveau qui limitent voire empêchent la création du langage (Parkinson, accident cérébral…).
Qu’est-ce qu’un TROD ?
Un TROD (Test rapide d’orientation diagnostique) est un test pratiqué par un médecin pour orienter son diagnostic, c’est-à-dire éliminer une cause possible de la pathologie.
Aujourd’hui, les médecins ont la possibilité de pratiquer un test pour déterminer si l’angine dont vous souffrez est potentiellement à risque et nécessite la prescription d’un antibiotique ou pas.
Le test est un moyen rapide de détecter la présence d’une bactérie précise ou d’un virus précis. Il ne remplace en aucun cas un diagnostic effectué par un médecin.
Un TROD ne doit pas être confondu avec un autotest. L’autotest (test de grossesse ou test HIV) est pratiqué par vous (auto).
Mon pharmacien peut-il pratiquer les tests rapides de détection des angines à risque ?
Non, le décret permettant aux pharmaciens de pratiquer sur leurs clients un TROD SGA (Streptocoque groupe A) a été annulé pour vice de forme et doit être réécrit et suivre les processus de validation scientifique et parlementaire. En attendant, la pratique par un pharmacien d’un TROD est suspendue
Qu’est-ce qui différencie une pharyngite d’une angine ?
Une pharyngite comme une angine est une inflammation.
- La pharyngite est l’inflammation de la muqueuse pharyngée.
- Une angine est l’inflammation et l’accroissement de la taille des amygdales. Celles-ci font alors obstacle et rendent douloureux le passage des aliments.
Il faut donc bien distinguer la douleur occasionnée par le contact de la salive ou d’un aliment sur une muqueuse inflammée (pharyngite) avec la difficulté physique et mécanique à avaler de l’angine.
Pourquoi faut-il consulter en cas d’angine ?
Une angine est une pathologie potentiellement à risque. Ce risque se limite aux seules angines dont l’agent infectieux est une bactérie très spécifique : le streptocoque du groupe A (SGA).
Dans certaines conditions de plus en plus rares mais qui ne peuvent pas être négligées, l’infection peut toucher gravement les articulations en entraînant la survenue d’un rhumatisme appelé rhumatisme articulaire aigu, voire d’une cardiopathie (atteinte du cœur).
Le médecin peut différencier les angines à risque de celles tout simplement virales ou sans conséquence à court terme. Il décidera alors si un traitement antibiotique est nécessaire.
Qu’est-ce qu’une épistaxis ?
C’est le nom savant du saignement de nez. Il ne découle pas forcément d’une pathologie grave et peut être le résultat de mouchage intempestif ou d’irritation. Il est cependant préférable de consulter si ce saignement survient sans raison
Pourquoi faut-il être attentif au problème de déglutition chez une personne de plus de 65 ans ?
La déglutition des aliments ou des liquides est un processus qui nous apparaît comme totalement naturel, alors qu’il engage un nombre important de réflexes et une coordination impressionnante des mouvements qu’il occasionne. Cette belle mécanique peut malheureusement s’enrayer et empêcher une alimentation normale. Il est important de pouvoir détecter un problème de déglutition dès les premiers symptômes, plus particulièrement chez une personne âgée, afin d’éviter une dénutrition ou encore un étouffement
Pourquoi lors d’une sinusite ressentons-nous une impression de pesanteur ?
Les sinus sont des cavités normalement vides et tapissées d’une muqueuse. Lors d’une sinusite, la cavité se remplit des sécrétions émises par sa muqueuse sous l’effet de l’inflammation. Le sentiment de pesanteur lorsque vous bougez la tête, est la conséquence de ce liquide et de l’œdème résultat de l’inflammation
Qu’est-ce qu’une sinusite chronique ?
Les sinus sont connectés anatomiquement aux voies aériennes (nez). Si pour une cause particulière la continuité anatomique est interrompue partiellement ou totalement, le sinus devient une cavité close à haut risque infectieux. Si l’obstacle est temporaire et se lève vite, la continuité anatomique est retrouvée et le sinus est de nouveau aéré.
Si par contre l’obstacle persiste (polype par exemple), la sinusite et ses conséquences peuvent devenir chroniques.
Qu’est-ce qu’une polypose nasale ?
Un polype est une sorte de petit ballon translucide, qui peut apparaître sur les parois internes du nez ou des sinus. La survenue de ces excroissances est le plus généralement en relation avec une inflammation récurrente des muqueuses. Les personnes souffrant d’un asthme peuvent être plus particulièrement affectées. Inversement la survenue d’une polypose nasale, avec son cortège de symptômes comme un nez fréquemment bouché, une rhinorrhée par exemple, doit orienter vers la consultation, afin de détecter un asthme possible voire d’autres pathologies potentiellement à risque.
La polypose est une pathologie chronique fréquente (1 à 4 % de la population) et apparaît par crises.
Pourquoi ronfle-t-on ?
Le ronflement est la conséquence d’un affaissement de la paroi du pharynx qui entraîne une perturbation sonore de l’écoulement de l’air voire dans le cas de l’apnée du sommeil l’obstruction du pharynx et un arrêt respiratoire momentané
Pourquoi tousse-t-on ?
La toux est avant tout un moyen de défense de l’organisme et un réflexe. Elle permet de faire remonter des sécrétions bronchiques éventuellement chargées de pus.
Elle doit être préservée la plupart du temps, sauf si elle devient inutile, fatigante voire à risque d’étouffement.
La description du type de toux est très utile au diagnostic du médecin, ainsi on peut distinguer les toux sèches et les toux grasses . Il sera intéressé par sa fréquence, son intensité, les conditions de son apparition…
Pourquoi est-il utile de cracher ?
Cela permet d’éviter de ravaler les excrétions pour éviter une surinfection.
Une épistaxis est-elle à prendre à la légère ?
Un saignement de nez peut être bénin lorsqu’il apparaît après un mouchage fréquent, lors d’un rhume, ou après un grattage intempestif ou brutal de la muqueuse du nez.
Si aucune raison évidente ne l’explique ou s’il survient chez une personne fragile et sous traitement pour une pathologie chronique, une épistaxis doit bénéficier d’une consultation qui permettra d’en établir la cause.
Que dois-je faire en cas d’épistaxis ?
Contrairement à ce que l’on pense, il est inutile de soulever la tête, le sang risque de descendre dans la gorge.
En revanche, il est recommandé de se pencher plutôt vers l’avant et surtout d’appuyer le plus fermement possible avec le pouce sur l’aile du nez afin de faciliter l’arrêt du saignement en bloquant physiquement (point de compression) l’afflux de sang.
Il est aussi recommandé, en se mouchant légèrement ou en utilisant du sérum physiologique (eau salée), de favoriser l’élimination d’un caillot de sang.
Le temps de saignement est fonction de l’âge de la personne, de la prise de traitement favorisant la « fluidification » du sang (aspirine, AVK, AINS, héparine…). Il est important de savoir que l’effet de la prise de certains médicaments fluidifiant le sang est de plusieurs jours.
Comment détecter un problème de déglutition ?
Si vous constatez que la personne :
- mâche de plus en plus longuement,
- refuse la viande alors qu’elle en était friande,
- apprécie de plus en plus les plats en sauce,
- est de moins en moins intéressée à passer à table,
- s’amaigrit ou perd du poids,
→ il est alors nécessaire de vérifier la qualité de sa dentition auprès du dentiste et/ou d’en parler au médecin.
Dans tous les cas, il est toujours préférable d’obtenir l’accord de la personne souffrant d’un problème de déglutition avant de changer son alimentation. Enfin, l’aspect et la présentation des plats ne sont jamais à négliger.
Que doit-on savoir lorsque l’on se mouche ?
Se moucher est particulièrement utile afin d’éliminer des sécrétions nasales qui obstruent le nez. Ces sécrétions peuvent être claires, plus ou moins liquides, de couleur marron clair voire sanguinolentes…
L’aspect sale du mucus est dû à la présence de pus. Celui-ci est constitué des cellules mortes de nos moyens de défense.
Cette présence est la preuve que le corps lutte contre une infection, sans que cela puisse orienter le diagnostic du médecin vers l’origine virale ou bactérienne de cette infection.
Comment doit-on efficacement se moucher ?
Un mouchage efficace n’est pas un mouchage puissant.
La première règle est d’utiliser des mouchoirs jetables.
La deuxième est de moucher une narine après l’autre en expirant par le nez de manière continue et sans forcer.
La troisième est de se laver les mains ou d’utiliser un gel hydroalcoolique après chaque mouchage. L’inspection du résultat de son mouchage n’est pas inutile même s’il peut apparaître rebutant. Celle-ci permet de déterminer l’existence d’une infection ou d’un saignement.
Il peut être utile d’employer des solutions nasales pour le nettoyage du nez. Allant de la solution hypotonique (eau de mer, sérum physiologique) pour le nettoyage fréquent, à la solution hypertonique soulageant l’inflammation.
Que faire en cas de surdité brutale d’une oreille ?
Quelle qu’en soit la cause, il est urgent de consulter, d’autant plus si cette surdité s’accompagne de vertiges.
- Pourquoi les antibiotiques ne sont pas « automatiques » ?
- Pourquoi la durée des traitements en libre service du rhume est-elle limitée à 5 jours ?
- Qu’y a-t-il dans les traitements contre les symptômes du rhume que l’on trouve en pharmacie ?
- À quoi dois-je faire attention lorsque je prends des médicaments conseils pour lutter contre les symptômes du rhume ?
Pourquoi les antibiotiques ne sont pas « automatiques » ?
La résistance aux antibiotiques est un problème majeur de santé publique. Bien qu’il soit plus particulièrement préoccupant à l’hôpital pour des patients à très hauts risques infectieux, le risque de résistance ne doit pas être négligé en prescription de ville.
Une bactérie résistante à un antibiotique est un germe sur lequel un antibiotique spécifique devient inefficace. Il est dès lors essentiel de prescrire et d’utiliser à bon escient les antibiotiques afin de garder leur efficacité pour les générations futures.
Les règles d’une bonne utilisation d’un antibiotique sont simples. Un antibiotique ne doit pas être utilisé lorsque l’agent infectieux est un virus, ce qui est le cas dans la plupart des pathologies hivernales.
Seul votre médecin est apte à vous prescrire un antibiotique. Une automédication est à déconseiller absolument. La durée de prescription d’un antibiotique doit être strictement respectée.
Pourquoi la durée des traitements en libre service du rhume est-elle limitée à 5 jours ?
Tous les traitements du rhume que l’on trouve en pharmacie sont destinés à lutter contre les symptômes inconfortables de la maladie et non à lutter contre la maladie elle-même.
Si ses symptômes persistent ou s’aggravent, la pathologie devient plus préoccupante et justifie une consultation.
Il est à la fois inutile et potentiellement dangereux de vouloir prolonger ce type de traitement plus de 5 jours sans avis médical.
L’objectif de ces médicaments conseils est de soulager et non de traiter.
Qu’y a-t-il dans les traitements contre les symptômes du rhume que l’on trouve en pharmacie ?
Il s’agit très fréquemment de l’association d’une ou deux molécules : antalgique-antipyrétique.
On peut aussi utiliser un vasoconstricteur pour déboucher le nez et/ou un antihistaminique pour limiter un écoulement nasal clair.
Attention, ces médicaments ont des limites d’utilisation et des précautions d’emploi qui doivent être respectées. Il est essentiel d’avoir les conseils de son pharmacien qui connait vos traitements en cours et qui sera à même de vous indiquer si les associations avec vos médicaments sont possibles. La consultation de la notice est aussi importante dans tous les cas d’automédication.
À quoi dois-je faire attention lorsque je prends des médicaments conseils pour lutter contre les symptômes du rhume ?
Le surdosage accidentel de médicament est toujours possible si vous prenez en même temps deux médicaments ayant les mêmes principes actifs.
Regardez attentivement la composition du nouveau médicament que vous souhaitez prendre et comparez-la avec celles des médicaments que vous prenez en même temps.
Respectez les modalités de traitement.
Utilisez le médicament le temps nécessaire sans dépasser la durée de traitement conseillée, si vous n’en avez plus besoin.
Informez toujours votre pharmacien de vos traitements en cours pour qu’il vous conseille le médicament le mieux adapté pour éviter les risques iatrogènes.